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Pandémie, guerre en Europe, climat qui se réchauffe inexorablement. Ces dernières années, Alexander De Croo a été, par la force des choses, le Premier ministre des crises et de l'urgence. Pourtant, il demeure résolument convaincu que nous connaîtrons des lendemains heureux.
Le meilleur reste à venir propose une réflexion qui nage résolument à contre-courant du pessimisme ambiant, du nationalisme et de la politique de destruction.
Notre pays est un terreau d'excellence. En veillant à la liberté de ses concitoyens, en ayant confiance en ses atouts et en unissant ses forces, la Belgique continuera à briller sur la scène mondiale. Alexander De Croo lève le voile sur les origines de sa foi inébranlable dans le progrès et sur la façon dont cette intime conviction a grandi tout au long de son mandat à la rue de la Loi. Il se tourne aussi vers l'avenir : comment préserver notre liberté et renforcer notre démocratie? Comment restaurer l'ascenseur social pour les générations futures ? Comment transcender les polarisations et rendre ses lettres de noblesse au vivre-ensemble?
Le meilleur reste à venir est un appel à ne pas transiger sur nos valeurs. Un appel à ne pas nous replier sur nous-mêmes. Un appel à déployer, plus que jamais, notre talent.
ALEXANDER DE CROO est Premier ministre de Belgique depuis 2020. Diplômé de la Solvay Business School de Bruxelles, il a étudié à la Kellogg School of Management de Chicago, aux États-Unis. Il a ensuite entamé une carrière dans l'entrepreneuriat, avant de s'orienter vers la politique. -
Qu'évoque pour vous l'Union européenne ? À moins d'être directement intéressé par le sujet, l'image qui s'impose à votre esprit est peut-être un panorama de Bruxelles, ses hauts bâtiments en toile de fond et des conclaves réunissant les chefs d'État et de gouvernement. Et pourtant, cette Union européenne anonyme est en pleine métamorphose. Cet ouvrage décrit de quelle façon la crise climatique, la pandémie, la guerre en Ukraine, la fin de la mondialisation et la nouvelle guerre froide avec la Chine ont fait de l'Union européenne la première force politique d'Europe. Il démontre comment dont la mission et l'identité de l'Union européenne évoluent : d'une communauté européenne à une coalition géostratégique de pays européens et eurasiens, d'une communion de valeurs à une union de pouvoir, et d'un projet de marché à un projet d'État.
L'Europe est en passe de devenir une superpuissance fédérale au sein d'un nouvel ordre mondial. Étrangement, cette mutation se produit subrepticement, en réaction à une crise endogène, à l'insu du citoyen européen. Ce livre met le doigt dans la plaie de cette nouvelle Union européenne en tension : entre les valeurs et les intérêts, entre la géographie et la géopolitique, entre la démocratie et la technocratie, entre le marché et l'État, et entre les États membres de l'Union européenne eux-mêmes. Si sa métamorphose ne repose pas sur une structure politique démocratique, elle risque d'induire une crise de légitimité qui pourrait, à terme, menacer l'Union européenne elle-même.
Avec une préface de Alexander De Croo, Premier ministre de Belgique. -
Malheureusement, la violence commise au nom de l'honneur est un phénomène régulier dans notre société. Pour environ trois mille affaires par an, la police envisage l'honneur bafoué comme un mobile de violence ou de menace de violence. Il n'est pas toujours simple de reconnaître une affaire d'honneur car l'atteinte à l'honneur et sa réparation peuvent revêtir des formes variées, allant de la menace au meurtre. En outre, ces affaires peuvent toucher les individus dans différentes phases de leur parcours de vie. Sans oublier que les hommes comme les femmes sont susceptibles de remplir le rôle de victime tout autant que celui de suspect.
Cet ouvrage est une introduction au monde complexe de l'honneur et de la violence à l'intention des personnels de police et autres professionnels confrontés à cette problématique dans le cadre de leurs fonctions. Il approfondit pour eux les questions suivantes : pourquoi le sentiment d'honneur est-il si important ? Dans un confl it, comment reconnait-on les signes avant-coureurs de la violence ? Que peuvent faire les professionnels ? -
Bien trop souvent, on voit la révolution numérique comme un scénario catastrophe : à cause d'elle, il n'y aura plus d'entreprises, plus de travail, plus de futur. Ou bien, on se borne à faire des recommandations aux entreprises pour leur éviter de succomber à l'énorme rupture technologique qui se rapproche. Dans son livre provocant, Thierry Geerts milite pour remplacer le mot « rupture » par « réinvention ». Prenons l'exemple de la voiture : la manière dont nous l'utilisons pour nous déplacer depuis 50 ans n'est plus envisageable pour le futur : nous sommes tout le temps à l'arrêt, nous déplorons encore de nombreux morts et blessés sur nos routes et nous polluons trop. Les voitures électriques et autonomes sont plus sûres et plus efficaces. On peut les partager entre un plus grand nombre de personnes et les garer en-dehors de la ville. Peut-être n'avons-nous même plus besoin d'une voiture personnelle ? Cet ouvrage est aussi un signal d'alarme pour la Belgique. Dans le passé, nous avons été au sommet de la révolution industrielle et informatique. Pourrons-nous en dire autant de la révolution numérique ?
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Il est décrit comme un 'diplomate chevronné', un 'Europhile imperturbable' et même le 'roi en coulisses'. Il a représenté la Belgique à Athènes, à Rome et à Washington, auprès de l'Union européenne, du Conseil de sécurité des Nations unies et de l'OTAN. Il a été conseiller du premier ministre Leterme, du président européen Herman Van Rompuy et du roi Philippe. Le baron Frans van Daele sort de l'ombre pour la première fois. Le ministre d'état évoque à coeur ouvert sa carrière fascinante dans les coulisses du pouvoir. Il est intervenu sur des questions délicates, dans des négociations ardues et lors de moments charnières de l'histoire récente. En tant qu'ambassadeur aux états-Unis, il a par exemple dû recoller les morceaux lorsque diverses hautes personnalités américaines se retrouvèrent soudain dans le collimateur de la loi belge sur le génocide. Lors de la crise de la dette publique grecque, il a su gouverner le navire Europe vers des eaux plus calmes et, en tant que bras droit du roi, il a influencé la formation du gouvernement Michel. S'appuyant sur des analyses historiques approfondies et de nombreuses anecdotes, illustrées de sages réflexions et de citations pertinentes, Frans van Daele pose un regard unique sur l'échiquier de la politique belge, européenne et internationale.
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Notre économie peut-elle être au service des individus et de la planète ?
Comment pouvons-nous basculer vers le modèle économique du donut ?
Quels exemples inspirants trouve-t-on en Belgique ? Les inégalités dans le monde sont immenses. En outre, elles ont un coût économique, humain, social et environnemental considérables. Notre modèle économique craque de toutes parts et l'impuissance nous gagne. « Il n'y a pas d'alternative ». Voilà ce qu'on nous dit. Et pourtant, il est possible de faire les choses autrement. Repensons l'économie ! montre qu'adopter une nouvelle approche équitable de notre économie, du climat et de la protection sociale est non seulement nécessaire, mais aussi à portée de main. Avec une bonne dose d'imagination et de détermination, nous pouvons trouver un moyen de sortir du chaos. Faire basculer notre économie vers le modèle économique du donut est un premier pas vers un avenir juste. Ce livre fait le lien entre les tendances mondiales et l'expérience de personnalités novatrices issues notamment du monde de l'entreprise et de la recherche en Belgique. Ces personnes sont la preuve vivante qu'il est possible de mener à bien des projets rentables qui concilient des objectifs sociaux et environnementaux en adoptant la philosophie du donut. « Le livre d'Eva Smets s'appuie tant sur la théorie que sur la pratique pour explorer comment gérer certains des dilemmes sociaux et écologiques les plus critiques en Belgique. à lire absolument ! »
- Kate Raworth | auteure de La théorie du donut -
« Le corps sent sur-le-champ si quelque chose cloche. Je me retourne mais, avant même de pouvoir demander ce qu'il se passe, je suis tabassé. Je suis touché aux hanches, au dos, aux avant-bras et, finalement, à la tête. J'entends l'un d'eux me traiter de "sale chien". » Aujourd'hui, un uniforme bleu semble constituer un aimant qui attire la violence. Chaque année, la police enregistre plus de 8 000 procès-verbaux pour violences à l'égard de policiers, sans compter les faits qui ne font même pas l'objet d'un signalement. La violence à l'encontre de la police est un phénomène persistant qui concerne tout le monde, mais qui est insuffisamment reconnu. Flic de m*rde donne un visage à quelques-unes des nombreuses victimes et documente les conséquences physiques, psychologiques et sociales des agressions pour nos collègues policiers. Leurs témoignages poignants démontrent beaucoup de résilience et de courage, mais tout aussi bien d'indignation par rapport à l'injustice commise envers eux, qui demeure par trop souvent impunie. Ce livre relève d'une campagne de sensibilisation de grande envergure du syndicat de la police SLFP Police/VSOA Politie. Il constitue un appel sans équivoque à plus de respect à l'égard de la police, à moins d'impunité et à des actions concrètes. Car s'il y a bien une chose qui est claire, c'est que l'agression et la violence ne peuvent en aucun cas et pour personne « faire partie du boulot ».
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Sven Gatz, ministre bruxellois en charge de la Promotion du Multilinguisme, rompt une lance pour faire progresser la connaissance des langues. Il explique pourquoi le multilinguisme est essentiel pour l'avenir de notre pays et suggère des voies pour le réaliser. Avec Bruxelles comme laboratoire. À Bruxelles, les habitants de cent quatre-vingts nationalités différentes parlent plus d'une centaine de langues. Ce qui fait de notre capitale une des villes les plus diversifiées du monde. Mais une diversité linguistique n'est pas synonyme de multilinguisme. La prospérité, la tolérance et une citoyenneté partagée ne peuvent exister que là où les gens se comprennent réellement. C'est la raison pour laquelle le ministre Sven Gatz, lui-même un véritable ket bruxellois, est le tout premier en Europe à s'être vu confier la charge de promouvoir le multilinguisme. Il décrit ici comment Bruxelles, ville bilingue dominée par le français, est devenue le coeur battant de l'Europe, comment elle a subi la montée en puissance de l'anglais et s'est développée jusqu'à devenir la métropole actuelle. Comme tant de grandes villes européennes, Bruxelles est une préfiguration de la Belgique de demain. Et le multilinguisme y sera un atout très important.
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« Vous vous inquiétez aussi de la digitalisation et de son impact sur les soins de santé, les changements climatiques ou la montée du populisme ? Ces mêmes innovations technologiques offrent pourtant aussi des solutions aux défis qui nous attendent. Nous nous trouvons donc à un moment charnière de notre histoire. »
- Thierry Geerts Dans Homo Digitalis, Thierry Geerts, directeur général de Google Belgique, analyse les dangers et les opportunités de la révolution digitale. Sans tabou et le regard tourné vers l'avenir, il cite de nombreux exemples passionnants de la façon dont la digitalisation peut nous influencer, à titre personnel et au niveau de la société. Sa conclusion est claire : la technologie est neutre et c'est à l'homme qu'il revient de l'utiliser en connaissance de cause. Si nous saisissons cette opportunité, la digitalisation pourra nous rendre plus heureux, nous permettra de bénéficier de plus de temps pour exercer notre créativité et améliorer nos connaissances, d'améliorer les soins de santé et de réaliser ce qui est réellement important pour nous. Nous deviendrons plus humains. Et l'homo digitalis viendra remplacer l'homo sapiens. -
« Ce livre, ce n'est pas mon histoire, ce sont mes souvenirs racontés. Les souvenirs d'événements dont j'ai été témoin au cours de mes trois vies : dans la diplomatie, à la Commission européenne puis dans les affaires.
Chaque fois, j'ai eu la chance de quitter un métier que j'aimais bien pour en prendre un autre que j'allais aimer. Et les ruptures n'ont jamais été à cent pourcents. Jeune déjà, j'étais dispersé. À 86 ans, je ne suis toujours spécialiste de rien... mais je suis compétent en pas mal de choses.
Mes souvenirs convoquent Goering, les fabricants de chalets suisses, les bénédictins de Maredsous, Spaak, Baudouin, Lumumba, Brejnev, Thatcher, les syndicalistes de l'acier wallon, De Benedetti, Mestrallet, Philippe, etc.
Ceci n'est pas pour autant un livre d'histoire. C'est un livre d'histoires. » Etienne Davignon -
Allah n'a rien à faire dans ma classe
Jean-Pierre Martin, Laurence D'Hondt
- Racine
- 24 September 2024
- 9789401443197
En Belgique comme en France, pour les islamistes, l'école est une cible. Pour eux, l'ouverture à la culture, à la tolérance, au doute, au respect de la neutralité doivent être combattus afin de formater l'esprit des enfants de demain. L'école devient un champ de bataille et les enseignants ne sont pas armés pour y faire face. Laurence D'Hondt et Jean Pierre Martin sont partis à la rencontre de ces enseignants désarmés. De témoignages timides à des prises de parole audacieuses, les enseignants osent enfin évoquer leur solitude face à la montée de l'islamisme au sein de leurs établissements, depuis la contestation du règlement des établissements scolaires sur le port de signes convictionnels jusqu'à la remise en cause ouverte de leur enseignement en français, en histoire ou encore en biologie. Ces témoignages sont entrecoupés de chapitres qui raconteront l'histoire de la laïcité, et ce qu'elle devient, l'influence de l'Islam radical au coeur de nos écoles, la détresse des directeurs d'établissements, la réaction des pouvoirs organisateurs, des syndicats et des partis politiques qui choisissent souvent le mutisme ou l'électoralisme, en d'autres mots la piste des « accommodements raisonnables ». En troisième partie, nous trouverons quelques pistes de solution pour refaire de l'école un lieu d'instruction et non de prosélytisme.